Nouvelles brèves de chez nous et à l’étranger
L’ESG en action : le rôle futur des entreprises fintech dans le financement durable en Belgique
Un nouveau rapport de FinTech Belgium et Accenture met en lumière l'évolution rapide de l'intégration des critères ESG dans le secteur des entreprises fintech en Belgique, notre pays se positionnant ainsi comme une force motrice importante pour le développement de solutions financières durables.
Le rapport explique au moyen d’un aperçu détaillé comment les entreprises fintech abordent les défis ESG et utilisent les cadres réglementaires pour créer un impact positif. Il souligne comment le secteur fintech en Belgique ne se contente pas de se conformer à la réglementation ESG, mais est également un leader dans le développement de solutions qui rendent la compliance plus efficace et effective. Grâce à la technologie réglementaire, à l'analyse de données et à des partenariats stratégiques, les entreprises fintech transforment un défi posé par les critères ESG en une opportunité de croissance. Pour les parties prenantes du secteur qui cherchent à s’orienter dans le paysage ESG en évolution, le rapport constitue une référence cruciale et offre des idées utiles ainsi que des meilleures pratiques pour l'innovation dans le domaine du financement durable.
Une collaboration solide au sein de l'écosystème est dès lors nécessaire pour atteindre les objectifs en matière de financement durable. Les fintechs jouent un rôle crucial en tant que facilitateurs établissant des passerelles entre les institutions financières, les décideurs politiques et les fournisseurs de technologies. En rendant possibles des solutions ESG évolutives et basées sur les données, elles renforcent la capacité du secteur financier à se conformer à la réglementation tout en favorisant une innovation avec un impact réel.
Lire le rapport ESG in Action: The Role of Fintech Companies in Belgium’s Sustainable Financial Future
Véhicules autonomes : le facteur humain et les implications pour les (ré)assureurs
Si les voitures autonomes semblent peut-être encore relever de la science-fiction, l'intérêt pour celles-ci grandit à travers le monde à mesure que la technologie et les cadres réglementaires s’y rapportant se développent. Le réassureur français SCOR a publié sur son site Web un long article intitulé « Expert view » qui dresse un état des lieux concernant les véhicules autonomes (VA), en accordant une attention aux avantages, aux risques et aux implications pour le secteur des (ré)assurances.
Selon l’article, les risques inhérents aux VA (risques techniques, opérationnels et juridiques, mais aussi les risques liés aux interactions avec les autres usagers de la route et la chaîne d'approvisionnement) nécessiteront des produits, services et couvertures adaptés, offrant ainsi de nouvelles opportunités. L'article cite également quelques études qui prédisent une diminution sensible du nombre d'accidents et de victimes en cas d’utilisation accrue des VA, mais indique qu’il est encore trop tôt pour pouvoir évaluer précisément l'impact.
L'article examine par ailleurs comment surmonter l'un des plus grands obstacles à la croissance du secteur des VA : la méfiance des consommateurs. Les auteurs utilisent des principes de sciences comportementales pour analyser l'attitude actuelle des consommateurs et suggèrent des moyens effectifs pour promouvoir la confiance du grand public dans ces véhicules du futur. Bien qu'il reste donc des obstacles à surmonter, l'avenir des véhicules autonomes semble prometteur. Cependant, leurs avantages potentiels ne se concrétiseront que lorsque les consommateurs auront suffisamment confiance dans la technologie pour vouloir utiliser ces véhicules lorsqu'ils seront disponibles.
Lire l'article Autonomous vehicles: The human factor - Driving consumer readiness and the future of insurance.
Insurance Europe appelle à veiller à un équilibre dans la révision de la directive relative aux voyages à forfait
Le secteur européen de l'assurance soutient les plans de l'UE pour une révision de la directive relative aux voyages à forfait afin de renforcer à la fois les droits des passagers et la protection des vacanciers contre l'insolvabilité à la lumière des défis récents tels que la pandémie de COVID-19 et les faillites d’organisateurs de voyages. La Commission européenne a proposé en 2023 une révision de la directive, et les colégislateurs (le Conseil de l'Union européenne et le Parlement européen) entameront les négociations à ce propos plus tard cette année.
Dans une note de position, le secteur se dit entièrement d’accord avec le fait que les règles d'insolvabilité doivent être « claires, sans ambiguïté et flexibles en ce qui concerne les particularités nationales ». Le secteur européen de l'assurance appelle toutefois l'UE à rechercher, lors de la révision de la directive, le juste équilibre entre le renforcement des droits des passagers et la protection des organisateurs de voyages contre la faillite.
Insurance Europe fait part dans la note de trois grandes préoccupations :
- Premièrement, la révision du système de protection contre l'insolvabilité des voyageurs pourrait perturber la stabilité offerte par le système actuel, lequel fonctionne bien.
- En outre, les États membres pourraient exiger une couverture d'assurance obligatoire pour les organisateurs de voyages, ce qui serait préjudiciable tant pour les organisateurs que pour les voyageurs.
- Enfin, les exigences légales pour les bons n’offrent pas une sécurité juridique suffisante pour permettre aux assureurs de fournir une protection effective contre l'insolvabilité pour les bons.
Lire la note de position de Insurance Europe.
Les perspectives de Deloitte pour le secteur de l’assurance en 2025
Au cours du dernier trimestre de l'année dernière, le Deloitte Center for Financial Services a publié un article détaillé reprenant ses perspectives pour le marché mondial de l'assurance en 2025, qui constitue encore une lecture intéressante aujourd'hui. Les auteurs se penchent d’abord sur la question de savoir quelles stratégies les assureurs devraient d’une manière générale adopter pour s’adapter aux nombreux changements rapides. Ils estiment que les assureurs peuvent développer une approche tournée davantage vers l’avenir en modernisant et en rationalisant les infrastructures, les opérations et les modèles commerciaux pour la modélisation, l'évaluation, l'analyse et l’atténuation du risque. Le conseil est donné aux assureurs de devenir plus flexibles afin de pouvoir s’adapter rapidement et de manière effective dans leurs relations avec les consommateurs, les distributeurs, les instances gouvernementales, les partenaires de l'écosystème et même leur propre personnel. Ensuite, ils examinent comment, face aux changements rapides, des opportunités de croissance à long terme peuvent être créées pour les assurances non-vie, les assurances sur la vie et les assurances collectives.
Un autre thème abordé est l'IA. Les auteurs examinent dans quelle mesure l’IA est déjà déployée et intégrée chez les assureurs pour divers processus et services, et prévoient que le gain d'efficacité et l'amélioration de l'expérience client et de l'expérience employé seront des indicateurs importants dans les années à venir. Ils s’intéressent également à la collecte des données et à la gouvernance dans la stratégie IA, ainsi qu’à l'importance d'attirer des talents et de les développer.
Une autre question essentielle qui fait l’objet d’une grande attention : comment les assureurs peuvent-ils encore mieux remplir leur rôle sociétal d’une manière financièrement viable ? Les auteurs donnent divers exemples illustrant comment le secteur peut contribuer à plus d'équité, de sécurité et de durabilité. Ils soulignent également que la transparence sur les données utilisées par les assureurs est cruciale pour gagner en tant que secteur la confiance et la garder. Après un dernier petit chapitre sur l'impact de nouveaux régimes de taxation au niveau mondial, les auteurs concluent que si sortir des sentiers battus peut représenter un plus grand défi pour les assureurs, le relever se révélera néanmoins davantage payant.
Découvrir le Global Insurance Oulook 2025 van Deloitte
Les 10 ans de la Cyber Security Coalition : la lutte contre la cybercriminalité continue sans relâche
La Cyber Security Coalition, dont Assuralia est membre, fête son 10e anniversaire. Ce qui a commencé en 2015 comme une modeste « coalition de volontaires » est devenue une communauté florissante comptant plus de 1.000 membres. « La Cyber Security Coalition est née d’une idée simple mais puissante : la collaboration est essentielle pour contrer les cybermenaces. Avec un réseau influent de professionnels de la cybersécurité, nous avons renforcé l’innovation et la résilience à travers la Belgique. Mais le travail n’est certainement pas terminé », déclare Jan De Blauwe, Président de la Coalition depuis 2017.
5 priorités pour les années à venir
Alors que la Coalition continue de croître, sa mission reste inchangée : renforcer la cyber-résilience par la sensibilisation, le réseautage et le partage des connaissances. Selon le Président Jan De Blauwe : “Au cours des prochaines années, nous souhaitons nous étendre dans des secteurs clés tels que la chimie, la pharmacie et la logistique, des industries actuellement sous-représentées au sein de notre communauté.”
Pour rendre la Belgique encore plus forte et plus résiliente, la Cyber Security Coalition a mis en avant cinq priorités pour les années à venir :
- Protéger notre démocratie reste une priorité absolue. À l’ère des cybermenaces croissantes et de la désinformation, il est crucial de garantir la sécurité de nos institutions et de nos processus démocratiques. Cela implique de renforcer nos capacités de réponse aux incidents à tous les niveaux : au sein du gouvernement, des organismes publics et des secteurs stratégiques. Une réaction rapide et coordonnée est essentielle pour faire face efficacement aux cyberattaques.
- Des investissements ciblés dans l’expertise en cybersécurité sont essentiels, aussi bien dans le monde académique que dans le secteur privé, afin que la Belgique dispose des compétences et des ressources nécessaires pour évaluer la sécurité des produits et services selon les normes internationales.
- Le renforcement de la collaboration entre la recherche, l’industrie et le gouvernement favorisera l’innovation et réduira notre dépendance aux technologies étrangères. Il est également essentiel de soutenir les start-ups en stimulant l’innovation par des achats publics stratégiques et une coopération renforcée avec nos partenaires européens.
- Anticiper les technologies émergentes est indispensable. L’intelligence artificielle et l’informatique quantique transforment radicalement le paysage des menaces pour les entreprises et les administrations. Nous devons donc élaborer une stratégie nationale de cryptographie, garantissant une transition fluide vers la cryptographie post-quantique et assurant une agilité cryptographique en étroite collaboration avec l’ENISA.
- Sécuriser les chaînes d’approvisionnement est un impératif. Une faille dans un maillon peut fragiliser l’ensemble du réseau. Il est donc essentiel d’aider les PME à renforcer leur cybersécurité grâce à des actions de sensibilisation ciblées, des stratégies d’achats sécurisées et une coopération plus étroite avec nos partenaires européens.
(Source : communiqué de presse FEB | Cyber Security Coalition)
BBVM-UPCA devient Becobra
L’UPCA, l’association qui a pour objet de représenter ceux qui exercent la profession de courtier d’assurances et de réassurances, d’assurer la protection des intérêts de la profession, de promouvoir ceux-ci et d’étudier toutes questions intéressant ses membres, change de nom et adopte une nouvelle identité : Becobra
Becobra représente la ‘Belgian association of commercial insurance brokers and risk advisors’.
Découvrez Becobra dans cette vidéo de présentation