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Dans son « Pension Survey 2024 », Aon présente les tendances et les défis pour les plans de pension complément

Pension survey

Dans le cadre de sa récente étude « Pension Survey 2024 », Aon a examiné les tendances actuelles, les défis et les opportunités pour les plans de pension complémentaire. L’étude qui reprend une analyse de plus de 550 plans de pension de 285 entreprises belges actives dans 14 secteurs, propose une vue globale de l’évolution des plans de pension.

L’étude fait clairement apparaître, dès lors que la pension légale ne représente en moyenne que 56 % du dernier salaire brut en cas de carrière complète, que la pension complémentaire demeure fondamentale en tant que complément à la pension légale pour atténuer une baisse soudaine du niveau de vie après le départ à la retraite. C’est la raison pour laquelle les entreprises misent de plus en plus sur la pension complémentaire en tant qu’élément du package de rémunération, en particulier par le biais de plans de pension « defined contribution » (à contributions définies). Bien que le nombre d’affiliés aux plans de pension « defined benefit » (à prestations définies) et les réserves y afférentes restent considérables, les plans DC représentent actuellement près de 90 % des plans de pension. Le nombre de plans de type cash balance, une sorte de compromis entre les plans DC et DB, connaît également une légère hausse bien que ces plans n’aient pas encore réalisé leur percée.

L’étude montre qu’il existe en outre de grandes différences entre les secteurs : le secteur financier est le plus généreux, tandis que le secteur automobile est à la traîne. Concrètement, sur la base de plans médians, un cadre qui commence à travailler dans une entreprise du secteur financier à l’âge de 30 ans recevra presque 3 fois plus de capital d’une pension complémentaire que s’il effectue une carrière similaire dans le secteur automobile (48 fois le dernier salaire mensuel contre 18 fois le dernier salaire mensuel). Cependant, l’objectif d’arriver dans le cadre des régimes de pension complémentaire du deuxième pilier à une contribution de 3 % semble provisoirement trop ambitieux : 36 % en moyenne des entreprises ayant participé à l’étude restent en dessous de l’objectif d’une contribution de 3 % dans leur plan de pension.

Une tendance également de plus en plus visible est le fait de voir des employeurs passer d’un plan de pension assorti d’un rendement garanti (branche 21) à un plan dont le financement est sans garantie (notamment branche 23). D’après l’étude, 22 % des entreprises avec un régime DC recourent à la branche 23 ou un fonds de pension, ce qui constitue une hausse par rapport aux études précédentes. 

Le plan de pension complémentaire représente, en tant qu’élément de rémunération à part entière, un puissant instrument pour l’employeur pour attirer et fidéliser des talents dans son entreprise. Continuer à mettre l’accent sur le développement de la pension complémentaire reste, selon Assuralia, indiqué : une facilité d’accès aux plans de pension complémentaire pour tous et une contribution suffisamment élevée afin de pouvoir assurer le maintien du niveau de vie doivent être les objectifs à atteindre. 

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