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Assuralia déçue de l'absence de législation durable pour faire face aux catastrophes naturelles

catnat

Le vendredi 21 juillet, le vice-Premier ministre et ministre de l'Economie Pierre-Yves Dermagne a annoncé que le plafond d'intervention du secteur des assurances en cas de catastrophes naturelles sera plus que quadruplé et fixé à 1,6 milliard d'euros à partir de 2024. Cette décision est une déception pour Assuralia. Aucun accord n'a en effet encore été trouvé avec les autorités pour l'ensemble des dommages qui dépassent ce montant.

Hein Lannoy, ceo d'Assuralia, exprime la déception du secteur dans la presse :

« Il était et reste crucial de parvenir à un accord avec les autorités en vertu duquel chacune des parties supporterait une partie des dommages. Une nouvelle inondation telle que celle de 2021 conduirait au chaos avec la réglementation actuelle et actualisée. Les assureurs devraient en effet d'abord calculer l'impact financier total de la catastrophe avant de pouvoir indemniser les victimes.

La nouvelle décision n’est "pas durable". Assuralia regrette qu'il n'y ait "pas encore de solidarité" et demande donc aux autorités régionales d'assumer une partie de la responsabilité financière, afin que ce type de catastrophes naturelles soit pris en charge dans les meilleures conditions.

En outre, Assuralia remet en question l'augmentation de prime de 1,26 % calculée par la Banque nationale (BNB). Il n'est pas possible de déterminer au préalable un montant ou un pourcentage moyen, car la prime dépend des possibilités qu'ont les entreprises de se réassurer ».

Regardez l’interview complète sur le site internet de Canal Z.

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