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20 ans de BOB avec Assuralia : du Carré à Helmut Lotti

BOB

Il y a vingt ans, fin février 2004, Assuralia prenait pour la première fois activement part à une campagne BOB. La fédération des assureurs organisa conjointement avec Vias (à l’époque l’IBSR) et les Brasseurs Belges une campagne ayant pour thème les sorties en discothèques. Cette année-là, une équipe de promotion de la campagne BOB fit la tournée de nombreuses boîtes de nuit bien connues, telles que le Carré et la Doudingue, afin de sensibiliser les fêtards aux risques de l'alcool au volant. 

Vingt hivers plus tard, durant les mois de décembre et janvier derniers, les éléments fête et musique ont - plutôt par hasard - à nouveau occupé le devant de la scène, avec Helmut Lotti comme ambassadeur de la campagne.

Bruno Didier et Peter Wiels, respectivement membre de la direction et porte-parole auprès d’Assuralia, étaient là lorsque débuta l’histoire de BOB avec le soutien des assureurs. Ils attendent également avec impatience de découvrir le repositionnement de la marque et la nouvelle approche « always on ». 

Comment les campagnes BOB ont-elles commencé et Assuralia était-elle présente dès le début ? 

P.W. : La première campagne BOB remonte à 1995 et était une initiative du groupe Arnoldus (Brasseurs Belges) et de l’IBSR (l’Institut belge pour la sécurité routière, rebaptisé entre-temps « VIAS »). Assuralia est devenue un partenaire à part entière au cours de l’hiver 2003-2004, mais avait dès le début été impliquée indirectement en tant que membre du comité de gestion de l’IBSR. 

B.D. : Au siècle dernier, les assureurs ont été à la base d’initiatives de prévention durables qui sont toujours d'actualité, telles que ANPI et ANPAT (aujourd'hui Prevent). Notre secteur a également participé à la création de Via Secura (devenue ensuite l’IBSR) et les assureurs auto y ont contribué financièrement dans une mesure importante. Ils ont estimé que pour ce financement, il pouvait y avoir un peu plus de visibilité en retour, et c'est ainsi qu'est née l'idée de parrainer la campagne BOB. 

Comment la forme et le contenu ont-ils évolué au fil des ans 

P.W. : Lorsque Assuralia est entrée dans la campagne, nous avons d’emblée œuvré pour une augmentation des événements BOB, également en dehors de la période de fin d’année. Au cours des premières années, l’accent était surtout mis sur les fêtes et les sorties en discothèques (« BOB & the Gang »). Vint ensuite une phase au cours de laquelle l’attention se porta davantage sur les remerciements adressés aux BOB qui choisissent de ne pas boire, et pendant quelques années, « bobber » devint même un verbe. 

B.D. : Même si la législation dans notre pays tolère jusqu’à 0,5 pour mille d’alcool dans le sang quand on conduit, le risque accru d’accident existe bel et bien déjà. C’est la raison pour laquelle nous mettons, conjointement avec tous les partenaires BOB, de plus en plus l’accent sur la prise de responsabilité et la recherche d’alternatives telles que l’utilisation des transports en commun, du taxi et la consommation de boissons non alcoolisées. 

Qu’est-ce qui fait la force de la marque BOB ? 

P.W. : Un nom bien choisi, de nombreux rappels du message et une bonne interaction avec la police. En 1995, lors d’une séance de brainstorming entre un représentant des Brasseurs Belges et un représentant de l’IBSR, le nom de Bob fut soudain lâché. Rétrospectivement, on peut dire que ce nom qui sonne bien a fait mouche. Fait amusant : les deux personnes qui ont imaginé le nom ont convolé plus tard en justes noces. 

B.D. : La campagne a aussi vu le jour à un moment où les esprits étaient mûrs pour celle-ci. On s’est rendu compte de plus en plus que la sécurité routière ne s’arrête pas au respect des limitations de vitesse et que l’alcool au volant constituait un sérieux problème. C’est également à cette époque que l’association Parents d’enfants victimes de la route fut fondée. L’idée de féliciter un conducteur qui ne boit pas a donné une tournure positive aux campagnes. Même pour la police, du reste, qui peut distribuer des porte-clés à ceux qui sont sobres au volant. 

P.W. : Les assureurs récompensent également le conducteur qui ne boit pas s’il doit prendre le volant. Nombreuses sont les polices d’assurance auto à reprendre une garantie « BOB » qui protège le conducteur occasionnel. 

Quel avenir pour BOB ? 

P.W. : Un vent nouveau soufflera sur les campagnes au cours des mois à venir. Un bureau d’études s’est penché sur la marque, les campagnes et le rôle des parties prenantes en vue d’un repositionnement. Désormais, nous appliquerons une approche « always on », avec des actions à différents moments de l’année, axées chaque fois sur d’autres groupes cibles. En matière de gouvernance, une nouvelle approche est également en cours de déploiement. Notre CEO, Hein Lannoy, et notre directrice de la communication, Barbara Van Speybroeck, sont étroitement impliqués dans ce déploiement. Entre-temps, l’élargissement du groupe de partenaires a démarré, à commencer par les centres agréés pour le contrôle technique et l’examen du permis de conduire. Il est possible que des organisations du monde sportif rejoignent encore ce groupe prochainement.

B.D. : Nous souhaiterions aussi à nouveau impliquer davantage les Régions dans les campagnes BOB. Les ministres régionaux s’y sont en tout cas déclarés favorables. Assuralia continuera de toute façon d’œuvrer pour une large collaboration avec toutes les organisations possibles qui se préoccupent de la sécurité routière afin de renforcer le message « pas d’alcool au volant ».   

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